Androïde est de nouveau vulnérable face à Anubis, l’application malveillante qui dérobe les comptes bancaires, selon de nombreux sites experts en informatiques.

Comment agit-il ?

Anubis se propage en se cachant derrière des applications qui semblent légitimes en apparence. Avec cette technique, le système de protection de Google n’arrive pas à les détecter et ne le considère pas comme un programme malveillant. Il peut se cacher dans les jeux, de convertisseurs de devise, des applications de productivités, etc. Après avoir infecté votre tablette et votre Smartphone, il se connecte à un serveur et téléchargera un malware qui s’active dès que l’application infectée est ouverte. Il vole ensuite vos identifiants bancaires, même ceux d’eBay, d’Amazon ou de Paypal. Ce logiciel pirate est très dangereux, car il infecte la tablette et les smartphones à l’aide d’une application tout à fait inoffensive. Il se télécharge à l’aide d’un lien que vous pourrez cliquer par inadvertance, ou qui se présente comme sans danger pour les détecteurs de sécurité de Google. Anubis prend l’accès de votre smartphone à votre insu. Des experts en virus informatique affirment même qu’Anubis peut vous infecter à travers les messages cryptés sur Twiter. Une fois qu’il est en contact avec des applications bancaires, il transmet toutes vos données bancaires aux pirates qui n’auront plus qu’à se servir.

Comment s’en protéger ?

Jusqu’à maintenant, les chercheurs n’ont pas encore trouvé une solution pour se protéger d’Anubis. Pour minimiser les risques d’infections, ils recommandent une très grande prudence dans les téléchargements. Ils demandent à tous les utilisateurs d’Android de télécharger leurs applications bancaires que sur des reconnus. Ils insistent également sur la vérification des autorisations que les applications demandent. Anubis était actif pour la première fois en août 2018. Il a déjà ciblé Google Play Store à cette époque, puisqu’il a été développé pour attaquer les systèmes d’exploitation Android. Google tentait de l’éliminer, mais entre-temps, il continuait de faire des victimes. Les experts en cybercriminalité doivent de nouveau travailler dur pour l’éliminer le plus rapidement possible.

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